Racines, Engagement et Horizons : L'actualité sous un nouveau regard !
Form'aka : quand notre héritage nous maintient en forme !
Form'aka est l'idée originale de Jenny Paulin qui souhaite promouvoir le bien-être à travers une approche culturelle, le tout en rendant sa culture accessible à tous.
Qui est Jenny PAULIN ?
Guadeloupéenne et originaire de Saint-Barthélemy, Jenny PAULIN est une artiste guadeloupéenne polyvalente, reconnue pour son rôle de danseuse, chorégraphe et coach sportif. Elle a fondé le Form'aKa, un concept innovant qui fusionne le fitness et le Gwoka, une musique traditionnelle de la Guadeloupe.
Passionnée de danse depuis l'âge de 3 ans, Jenny a pratiqué le Gwoka à l’Akadémiduka, en Guadeloupe. Plus tard elle a découvert le jazz, puis le fitness pour finalement combiner ce qui la passionne le plus : le sport et la danse afin d'en faire un concept unique, le form'aka.
L'objectif de Jenny Paulin en créant le Form'aKa est de valoriser la culture guadeloupéenne tout en proposant une approche originale du fitness. Elle allie sport, danse et musique traditionnelle pour offrir une expérience complète qui favorise à la fois le bien-être physique et l'expression culturelle.
Petit détour sur le gwo kA, un héritage guadeloupéen
Le Gwo ka est un genre musical et une danse traditionnelle de Guadeloupe, faisant pleinement partie de l'identité culturelle de l’île. Il trouve ses origines à l'époque de l'esclavage, lorsque les Africains déportés en Guadeloupe ont développé ce mode d'expression pour préserver leur culture et résister à l'oppression.
Inscrit en 2014 au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Il est un symbole de résistance, de transmission et de fierté guadeloupéenne, continuant d’évoluer avec des influences modernes tout en restant fidèle à son essence. À travers Form'aka, Jenny souhaite faire briller sa culture bien au delà de la Guadeloupe.
Form'aka, l’expression d’un retour aux sources
C'est à Paris en 2005 que naît Form'aka, alors que le manque de son île se fait de plus en plus ressentir, Jenny décide de créer ce qui lui permet de rester en lien avec ses origines. En associant le rythme du tambour Ka avec des exercices physiques dynamiques, elle a conçu une approche nouvelle et inclusive. L’objectif était de faire bouger les gens tout en leur permettant de se reconnecter à leurs racines culturelles. La particularité des séances Form’aka est qu’elles se déroulent en live avec un orchestre de musicien s’accordant aux pas de danses de chacun, ce qui rend l’expérience encore plus exceptionnelle.
De la Guadeloupe à l'Europe en passant par l'Afrique
En 2022, Jenny s'est rendue au Congo Brazzaville pour animer des ateliers et des masters classes, partageant ainsi sa passion pour la danse et la culture caribéenne. Cette initiative visait à renforcer les liens culturels entre l'Afrique et les Antilles, en diffusant le concept du Form'aKa. Lors de son voyage au Congo, Jenny a partagé sa joie et une partie de son héritage, soulignant les similitudes culturelles dans le chant, la danse et les rythmes entre la Caraïbe et l'Afrique.
En développant son concept en Europe, dans la Caraïbe et en Afrique, Jenny contribue à faire connaître et reconnaître cette culture au niveau international. C’est une manière de partager un élément fort du patrimoine guadeloupéen avec d’autres peuples, créant ainsi des ponts entre cultures.
Pour Jenny Paulin, le Form’aKa est bien plus qu’une discipline sportive : c’est un moyen de transmission culturelle, un acte de mémoire, mais aussi un outil de valorisation et de partage du Gwoka dans le monde moderne. Form’aka c’est l’expérience qui connecte au patrimoine culturel afro-caribéen.
Solidarité caribéenne face aux menaces américaines sur l'aide médicale cubaine
Les États-Unis menacent de restrictions de visas les pays dirigeants de la CARICOM qui soutiennent l'aide médicale cubaine.
Cuba fournit depuis longtemps une aide médicale importante aux pays de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), notamment en déployant des médecins et des infirmières. Cette aide a été particulièrement cruciale pendant la pandémie de COVID-19. Un dirigeant caribéen affirme d'ailleurs que leurs pays n'auraient pas pu surmonter la pandémie sans l'aide cubaine.
Néanmoins, les États-Unis considèrent que cet engagement avec les professionnels de santé cubains constitue une forme de trafic humain, une opinion soutenue par l'administration américaine actuelle et la précédente. Le gouvernement américain a donc menacé de restreindre les visas des pays dirigeants de la CARICOM qui soutiennent cette aide médicale.
Une accusation réfutée par la CARICOM
Les dirigeants caribéens rejettent catégoriquement l'accusation de trafic humain. Ils insistent sur le fait qu'ils rémunèrent le personnel médical cubain de manière équitable, au même niveau que leurs propres professionnels de santé. Un des dirigeants a clairement affirmé qu'il était disposé, comme d'autres dirigeants de la CARICOM, à perdre son visa pour les États-Unis si aucun accord raisonnable ne pouvait être trouvé sur cette question. Il a souligné que le coût de la perte de son visa était acceptable par rapport à la perte de vies humaines de personnes pauvres et travailleuses qui dépendent des services d'hémodialyse assurés grâce à la présence du personnel cubain.
Cette déclaration indique que ces dirigeants priorisent l'accès aux soins de santé pour leurs populations, rendu possible grâce à la collaboration avec Cuba, même au prix de la restriction de leurs propres déplacements aux États-Unis. Ils sont donc prêts à faire face aux conséquences diplomatiques personnelles que représente le retrait de leurs visas américains afin de maintenir cette aide médicale essentielle.
Les déclarations des dirigeants de Barbade, Trinidad-et-Tobago, Antigua-et-Barbuda, Saint-Vincent et les Grenadines et la Grenade témoignent d'une position de principe forte en faveur du maintien de leurs relations avec Cuba, en particulier en matière de coopération médicale. Leur volonté de potentiellement sacrifier leurs visas américains souligne l'importance qu'ils accordent à la souveraineté nationale et à la reconnaissance de l'aide vitale apportée par Cuba à la région. Cette position unie et ferme des leaders caribéens face aux pressions américaines témoigne de leur souveraineté et de leur solidarité.
Cependant, l'absence de dialogue annoncé avec les États-Unis laisse présager une période de tensions diplomatiques et d'incertitude pour les relations entre la CARICOM et Washington.
Niger : retrait de l'Organisation de la Francophonie
Le Niger a officiellement annoncé son retrait de l'OIF le lundi 17 mars 2025. Cette décision est une nouvelle étape dans sa politique de rupture avec ses anciens partenaires occidentaux, initiée après le coup d'État militaire de juillet 2023.
Pourquoi le Niger a-t-il officiellement annoncé son retrait de l'Organisation internationale de la Francophonie ?
Le retrait de l'OIF est explicitement présenté comme une nouvelle étape dans la politique initiée après le coup d’État militaire de juillet 2023, marquant une distance progressive avec les partenaires traditionnels du Niger, notamment la France. Le régime militaire en place cherche à réorienter la politique extérieure du Niger vers de nouvelles directions, potentiellement en renforçant ses liens avec des pays comme la Russie et la Chine, qui manifestent un intérêt croissant pour l'Afrique. Cette démarche est également visible dans le renforcement de l'Alliance des États du Sahel (AES) avec le Mali et le Burkina Faso, et leur retrait commun de la CEDEAO. Le Mali a également quitté l'OIF récemment, et le Burkina Faso envisage de faire de même. Ces actions s'inscrivent dans une volonté des pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) de redéfinir leurs alliances internationales et de s'éloigner des institutions perçues comme ayant une influence occidentale.
Quelles seront les conséquences de cette décision ?
Selon les experts, la décision du Niger de quitter l'OIF pourrait entraîner un isolement diplomatique vis-à-vis de la communauté francophone et des partenaires occidentaux, tout en renforçant son positionnement au sein de l'AES et potentiellement avec de nouveaux partenaires. Sur le plan interne, des conséquences économiques et un affaiblissement des liens culturels et linguistiques avec la Francophonie sont à craindre. Cependant, cette décision est également interprétée par les autorités nigériennes comme un acte d'affirmation de leur souveraineté et de redéfinition de leurs alliances stratégiques. L'OIF a d'ailleurs exprimé son regret face à la décision du Niger, tout en rappelant son engagement envers la coopération francophone. L'organisation a souligné son attachement aux valeurs qu'elle promeut et à la collaboration avec ses États membres.
Une nation décidée à prendre son destin en main
En somme, la décision du Niger de quitter l'OIF est principalement motivée par une volonté d'affirmer sa souveraineté, de marquer une rupture avec ses anciens partenaires occidentaux, de considérer que l'organisation ne sert plus ses intérêts stratégiques, et de s'aligner sur de nouvelles dynamiques régionales et internationales. Ce retrait est une décision symbolique qui reflète un changement profond dans la politique étrangère du Niger.
La suite des événements pour le Niger devrait être marquée par une consolidation de son orientation souverainiste et de ses alliances régionales au sein de l'AES, une recherche active de nouveaux partenaires internationaux, et la gestion des défis économiques et sociaux découlant de ses ruptures avec les institutions occidentales. La trajectoire politique interne du pays, notamment la mise en œuvre de la période de transition, jouera également un rôle crucial dans les développements futurs.
Le lac rose de la Namibie vous attend !
Le lac rose ou "Lake Oanob" est un petit lac salé situé en Namibie, à environ 40 km au sud de Windhoek, la capitale. Ce lac est particulièrement remarquable par sa couleur rose, qui est due à la présence de micro-organismes, en particulier des algues et des bactéries, qui prospèrent dans cet environnement salé et alcalin.
Bien que le lac Rose ne soit pas encore un point touristique majeur, il commence à attirer un nombre croissant de voyageurs en quête de destinations alternatives. Le tourisme dans la région reste modéré, ce qui aide à préserver l’environnement tout en soutenant l’économie locale.
Pourquoi devriez-vous découvrir ce lac ?
Le lac Rose de Namibie offre une expérience touristique unique, où les visiteurs peuvent profiter d'un cadre naturel époustouflant, loin des grandes foules. Sa couleur fascinante, sa faune riche et ses possibilités d'activités en plein air font de lui un lieu incontournable pour ceux qui cherchent à explorer la beauté cachée de la Namibie. Que ce soit pour une excursion d'une journée ou un court séjour, le lac Rose est un lieu idéal pour se reconnecter avec la nature et apprécier un environnement exceptionnel.
La zone autour du lac est un habitat pour diverses espèces d'oiseaux, comme les flamants roses, qui sont attirés par les ressources alimentaires du lac. Il est également entouré de montagnes et de collines, ce qui lui confère un cadre spectaculaire.
Bien que le lac ne soit pas l'une des destinations touristiques majeures de Namibie, il attire des visiteurs grâce à sa beauté exceptionnelle et ses conditions uniques. Les touristes peuvent y faire de la randonnée, observer la faune ou simplement admirer les paysages.
Une zone touristique accueillante
La région autour du lac rose, bien que relativement calme en termes d'infrastructure touristique, dispose de quelques lodges confortables qui permettent aux visiteurs de profiter d'un séjour en pleine nature, avec une proximité idéale au lac. La plupart de ces établissements offrent des activités liées à la faune, la randonnée et la découverte de la région, tout en étant un bon point de départ pour explorer le lac et ses alentours.
Parmi ces lodges, nous retrouvons le Lake Oanob Resort Lodge, situé à environ 20 km du lac Rose. Cet établissement se trouve sur les rives du lac Oanob et propose une vue imprenable sur le lac et la nature environnante. Ce lodge offre des chambres confortables, des bungalows et des chalets avec une vue spectaculaire sur le lac. Il dispose également d'une piscine, d'un restaurant, et propose diverses activités, comme la randonnée, la pêche, et des croisières en bateau sur le lac. Un lieu idéal pour les voyageurs cherchant à se détendre et profiter d'activités de plein air tout en étant à proximité de la nature.
Quelle est la meilleure saison pour visiter le lac rose de la Namibie ?
Durant la saison sèche (mai à octobre), les conditions de visite sont idéales, car les températures sont agréables et que le lac est particulièrement beau. C'est également la meilleure période pour observer les oiseaux migrateurs.
Durant la saison des pluies (novembre à avril), bien que le lac soit encore fascinant à cette époque, la pluie peut rendre certaines routes moins accessibles. Cependant, les paysages sont souvent plus verdoyants et l'atmosphère est plus fraîche. La teinte du lac variera en fonction de la lumière du jour et des saisons, offrant des opportunités photographiques exceptionnelles.
Contrairement à d'autres destinations touristiques de la Namibie, comme le parc national d'Etosha ou les dunes de Sossusvlei, le lac Rose est relativement tranquille et moins fréquenté, ce qui permet une expérience plus intime et sereine.
Et si jamais, il n'est pas possible de le voir en Namibie, il existe également le lac rose du Sénégal et la mangrove rose du Diamant en Martinique.