La compagnie Corsair Relie les Antilles à l’Afrique
Non, il ne s'agit pas encore de vols directs entre les Antilles et l’Afrique, mais il s’agit de vols Antilles-Afrique avec escale à Paris. Ces nouvelles lignes sont possibles avec l'offre de bout en bout proposée par la compagnie aérienne Corsair.
Qu'est-ce que l'offre de bout en bout ?
C'est une offre valide toute l'année qui permettra de réaliser des trajets vers l'Afrique en partant des Antilles ou des vols en provenance de l'Afrique vers les Antilles. Avec une escale à Paris, il sera possible soit de reprendre un vol direct ou alors de profiter de Paris quelque temps avant de repartir vers la destination finale.
Quels sont les avantages ?
Les tarifs proposés par la compagnie sont indiscutables tant ils sont très compétitifs et adaptés à tous les budgets. Jusqu'ici, pour réaliser un voyage vers le Continent africain en partant de la Martinique ou de la Guadeloupe, il fallait payer deux billets d'avion. Un premier billet en direction de Paris puis un deuxième billet d'avion en direction de l'Afrique.
Quand on fait les calculs, les prix montent très vite. Un voyage Martinique-Congo Kinshasa peut valoir en moyenne 1500 à 2000 euros, voire plus à certaines périodes. Avec l'offre de bout en bout de Corsair, on peut considérer que le billet Fort-de-France/Paris ou Pointe-À-Pitre/Paris est quasiment offert.
Quelles sont les destinations africaines que propose la compagnie ?
Aujourd'hui Corsair propose des vols à destination de cinq pays africains : le Mali, la Côte d’Ivoire, le Bénin, Madagascar et l'île Maurice. Voici quelques exemples de prix de billets d'avion en fonction des différentes destinations africaines que propose la compagnie Corsair avec son offre de bout en bout. Pour une période donnée correspondant aux vacances de la Toussaint, soit du 19 octobre au 4 novembre 2024, nous avons relevé les tarifs suivants :
Voyage pour une personne en classe économique (recherche effectuée le 4 août 2024).
Martinique - Bénin : 838,02 €
Martinique - Côte d'Ivoire : 1094,50 €
Martinique - Mali : 741,42 €
Martinique - Madagascar : 1760,44 €
Martinique - l'île Maurice : (pas de disponibilité)
Guadeloupe - Bénin : 837,90 €
Guadeloupe - Côte d'Ivoire : 1094,38 €
Guadeloupe - Mali : 741,30 €
Guadeloupe - Madagascar : 1760,32 €
Guadeloupe - l'île Maurice : (pas de disponibilité)
Peut-être un début vers des vols directs sans escale ?
En attendant des vols directs Antilles-Afrique sans passer par Paris, Corsair nous offre désormais la possibilité d'avoir des tarifs réduits pour permettre à tout un chacun de visiter le Continent africain. Les Africains pourront également visiter les Antilles à prix défiant toutes concurrences, permettant ainsi la connexion entre ces deux régions étroitement liées par leur histoire.
Corsair a également annoncé de nouvelles lignes afin de desservir le Congo-Brazzaville en début 2025. Reste à voir si cette destination sera proposée prochainement pour les offres de bout en bout de la compagnie.
Un projet qui développera certainement l'économie et le tourisme des deux régions.
C'est un pas de plus vers de la possibilité d'établir des liens commerciaux, touristiques ou sociaux entre les deux régions. Ce type d'offre encouragera certainement les déplacements des populations antillaises vers l'Afrique et inversement notamment pour des projets entrepreneuriaux. Dans une période où le retour en Afrique guette de plus en plus l’esprit des Antillais, l’opportunité de découvrir la Terre-Mère sera désormais accessible. Et les Africains du Continent pourront également renforcer leur lien avec leurs confrères du bout du monde et découvrir une autre facette de la diaspora afro-descendante.
Une première victoire favorisant la connexion Antilles Afrique
Corsair a donc saisi l’occasion de créer de la valeur en proposant une offre innovante et répondant à l’attente des populations antillaises premièrement puis africaine dans un deuxième temps. Quand bien même il ne s’agit pas de vols directs, ceci est une première victoire donnant espoir pour la suite.
Connecter les Antilles à l’Afrique par des actions concrètes n’est plus jamais nécessaire pour la prospérité du Continent africain et pour ses diasporas.