L'insalubrité à Kinshasa, les montagnes de plastique partout ou presque...

Malheureusement, il s'agit d'une triste réalité qui a bien des effets négatifs pour la ville de Kinshasa. Le ramassage des ordures, les poubelles publiques, les agents d'entretien sont des métiers quasi inexistants à Kinshasa.

Les Kinois sont donc contraints de brûler leurs ordures dans la rue faute d'infrastructures adaptées. Le projet KITOKO prévoit le recyclage du plastique en contrepartie de quelques francs congolais, mais c'est bien connu que les mauvaises habitudes ont la vie dure. Car malgré ce projet, les habitants continuent de jeter leurs ordures par la fenêtre des voitures, ou même devant chez eux sans les brûler.

Ils n'ont pas été éduqués à la préservation de la nature, ou à l'écologie, mais je vous rassure, cette insalubrité n'est pas comme cela dans toute la République Démocratique du Congo ni même dans tout Kinshasa. La commune de Maluku est pour l'heure épargnée par ces tonnes d'immondices. La RDC est un pays à forte croissance qui change de jour en jour, les pouvoirs publics mettent au fur et à mesure des choses en place pour améliorer la vie des Congolais. Aujourd'hui c'est comme cela, mais cela ne sera pas éternellement ainsi.

La pauvreté généralisée rend difficile l'accès à l'hygiène de base pour de nombreux habitants. Les conséquences sont graves : maladies, pollution et une qualité de vie altérée. Cependant, il y a de l'espoir. Des investissements dans des infrastructures et la gestion des déchets sont en cours. La sensibilisation à l'hygiène s'accroît et la population s'engage dans la lutte contre l'insalubrité.

Le chemin est long, mais Kinshasa a le potentiel de devenir une ville propre et saine. Avec la collaboration entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile, l'insalubrité à Kinshasa peut être surmontée.

C'est un défi que la ville est déterminée à relever pour le bien-être de ses habitants et la prospérité future.



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