Transports en commun ou voiture avec chauffeur, quelle solution pour se déplacer à Kinshasa ?
Entre Transco, taxi-bus, taxi, moto-taxis et voiture personnelle avec chauffeur, tu as l’embarras du choix.
En semaine, Kinshasa bénéficie d'une bonne desserte, avec des transports disponibles de 5h00 à 23h00. Cependant, il est fortement déconseillé de choisir le taxi-bus en raison de leur mauvais entretien, voire de leur absence d'entretien.
Certains de ces véhicules roulent sans freins, sans rétroviseurs et même sans sièges… oui oui, tu as bien lu. En d’autres termes, tu seras assis sur des planches de bois, enfin bref, niveau sécurité et confort, pas top du tout !
Les Transco, en revanche, sont souvent bondés, avec les passagers entassés comme des sardines. Il est préférable d'opter pour les taxis, aussi appelés "Ketch", ou éventuellement les mototaxis. Malgré leur réputation de dangerosité, les accidents impliquant ces derniers sont relativement rares. Les taxis offrent le meilleur niveau de confort et ils peuvent être privatisés pour plus de tranquillité, bien que cela implique un coût supplémentaire.
À Kinshasa, il est courant de voir trois passagers à l'avant, quatre à l'arrière, voire même dans le coffre de ces véhicules, même si la capacité maximale est de cinq passagers.
Néanmoins, si tu envisages d'acquérir ta propre voiture, ce qui, à mon avis, constitue la solution de choix, il serait judicieux de te renseigner sur les coûts liés aux transports et aux taxes douanières à Kinshasa. À mon sens, l'importation d'une voiture au Congo ne se justifie pas, car pour moins de 10 000 $, tu peux acheter un 4x4 d'occasion, principalement importés de Dubaï. Seulement conduire à Kinshasa est un défi et il est très difficile de circuler en toute sérénité, c’est pourquoi je te conseille d’avoir ton chauffeur personnel. Tu pourras trouver des personnes sur place qui t’aideront à trouver de bons chauffeurs.
Si en revanche, tu préfères marcher, sache que les piétons ne sont pas "rois", alors fais attention à ne pas te faire écraser par une voiture. Les chauffeurs ne cèdent généralement pas la priorité aux piétons. Soi tu cours pour sauver ta vie, soi tu attends sagement pendant de longues minutes pour traverser en toute sécurité.
Ah ! Et n'oublions pas les embouteillages : ils sont terribles…vraiment terribles, en particulier pour se rendre à Gombe, le centre-ville, où se trouvent la plupart des restaurants, hôtels et administrations. Tu risques de rester coincé dans les embouteillages pendant plusieurs heures.
En conclusion, à Kinshasa, transport rime avec aventure. Alors, laisse-toi porter par l'excitation, profite du trajet et garde toujours ton sens de l'humour bien affûté !