Crise en Martinique, scandale politique au Congo et victoire contre le paludisme en Égypte

Plus de paludisme en Égypte !

Le 20 octobre 2024, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé que le paludisme a été éradiqué en Égypte. En effet, depuis plus de 3 ans consécutifs, aucun cas n’a été détecté dans le pays, certifiant donc que la maladie ne circule plus.

Le paludisme est une maladie transmise par les moustiques qui existe depuis des siècles et qui tue des milliers de personnes chaque année, surtout en Afrique.

Une étude a même prouvé que Toutankhamon, ancien roi d’Égypte, serait mort des causes du paludisme. D’autres recherches ont également été effectuées sur d’autres momies attestant ainsi que cette maladie sévit depuis des siècles.

Depuis les années 1920, l’état égyptien recherchait des moyens à mettre en place afin de provoquer la disparition de cette maladie, comme, éloigner les plantations de rizière des habitations ou encore pulvériser de l’insecticide dans différentes régions égyptiennes.

Après un siècle d’efforts, cette maladie est désormais une histoire ancienne et n’est plus à craindre en Égypte, une victoire historique

Un député mystère au gouvernement congolais

C’est une histoire incroyable digne d’un film, un jeune chômeur congolais, nommé Israël Bongo Lord, s’est introduit dans le gouvernement congolais, se faisant passer pour un député, mais également pour un sénateur. Ce faux député et sénateur serait aussi un prophète à ses heures perdues.

La question qui se pose est : comment un inconnu a-t-il pu s’introduire dans le gouvernement sans que personne ne s’en aperçoive ?

Il y a déjà quelques mois qu’il est actif au sein de l’État congolais, participant à diverses réunions, conférences ou interviews. Il aurait même été reçu par le président de l’assemblée provinciale de Kinshasa afin de signer un partenariat de modernisation de la ville de Kinshasa.

Alors que son nom ne figurait pas dans la liste des députés élus en 2023, il a pu exercer ses fonctions sans aucune difficulté jusqu’à ce fameux jour, le lundi 21 octobre 2024 où il a finalement été démasqué lors d’une réunion privée à l’hôtel Béatrice à Kinshasa.

Cette histoire aura laissé des doutes quant à la fiabilité des institutions politiques en République Démocratique du Congo.

Black out sur l’île Papillon

Le vendredi 25 octobre, la Guadeloupe a connu un black-out après une coupure volontaire des moteurs de la centrale nucléaire de la Pointe-Jarry.

Cette coupure généralisée a débuté dès 8 h 30, privant 230 000 Guadeloupéens d’électricité. L’origine de cet incident est liée à un conflit entre les salariés grévistes et la direction d’EDF, un conflit qui perdure déjà depuis quelque temps.

La situation s’est progressivement rétablie plus de 24 h dans certaines communes, dans d’autres communes guadeloupéennes, il aura fallu attendre plus de 26h00 pour que certains foyers retrouvent l’électricité.

Un couvre-feu avait d’ailleurs été instauré entre 19 h et 6 h du matin afin d’assurer la sécurité de la population alors plongée dans le noir.

Point sur la situation de la crise en Martinique : des CRS8 de plus en plus violents.

La lutte contre la vie chère continue en Martinique avec un mouvement qui prend de plus en plus d’ampleur.

Le RPPRAC et la population martiniquaise n’ont pas dit leur dernier mot, les Martiniquais continuent à se rassembler sur différentes places publiques afin de manifester contre la vie chère et contre le système colonial qui sévit depuis toujours en Martinique.

Néanmoins, la présence des CRS8 n’arrange pas la situation, de nombreux témoignages de femmes et d’hommes jeunes et moins jeunes circulent sur les réseaux sociaux attestant qu’ils sont la cible des CRS qui les matraques sans raison particulière.

Malgré une manifestation pacifiste et légitime des Martiniquais qui ne font que faire entendre leur droit dans la plus grande liberté, ces derniers sont la cible d’agressions de ces CRS qui n’hésitent pas à les brutaliser d’une manière ou d’une autre.

Des enfants exposés aux gaz lacrymogènes, des personnes âgées malmenées, des femmes frappées à coups de matraque… Une scène déplorable où ceux censés combattre la violence y recourent eux-mêmes face à la population martiniquaise.

Qu’en sera-t-il les jours prochains ? Affaire à suivre.

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