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"Résilience et Enjeux : Cuba, Martinique, Congo & Kenya face aux défis sociaux et environnementaux"

Cuba : l’île secouée par deux grands tremblements de terre

Cuba est décidément la cible de catastrophes naturelles ces derniers temps. En effet, l’île qui avait déjà été secouée par l’ouragan Oscar de catégorie 1 en fin octobre, puis par l’ouragan Rafaël de catégorie 3, le 6 novembre 2024, a encore subi le déchaînement de la nature, ce dimanche 10 novembre et cette fois-ci par deux gros séismes de magnitude 5,9 et 6,8 sur l’échelle de Richter.

C’est dans le sud de l’île que les secousses se sont fait le plus ressentir, les deux séismes ont eu lieu à une heure d’intervalle, le premier avec un épicentre situé à 14,2 kilomètres de profondeur et le deuxième situé à 23,5 kilomètres de profondeur.

Fort heureusement, aucun des deux séismes n’a fait de victime et aucune alerte tsunami n’a été déclenchée. Cependant, les Cubains ont dû faire face à ces deux tremblements de terre alors qu’ils peinaient déjà à se relever des dégâts causés par les deux précédents ouragans.

Martinique : vie chère, le ministre des Outre-Mer en visite en Martinique et le président du RPPRAC en garde à vue.

À la suite du mouvement contre la vie chère en Martinique qui a débuté en début septembre 2024, le ministre des Outre-Mer était attendu sur l’île, afin que des solutions concrètes soient proposées à la population martiniquaise face à la cherté de la vie.

Le RPPRAC avait souhaité se faire entendre par le ministre François-Noël Buffet et espérait s’entretenir avec celui-ci.

Le ministre des Outre-mer s’est donc rendu en Martinique pour confirmer l’ensemble du protocole établissant les objectifs remédiant à la baisse des prix, un protocole non signé par le RPPRAC, mais par l’ensemble des élus martiniquais, la grande distribution et le préfet.

Le 11 novembre, le RPPRAC s’est rendu à la résidence du préfet dans le but de rencontrer immédiatement le ministre François-Noël Buffet, qui devait être reçu par le préfet et les élus de la Martinique. 

Seulement, la situation a vite dégénéré, le président du RPPRAC et le préfet de la Martinique ont eu une altercation assez mouvementée, le préfet Jean-Christophe Bouvier a porté plainte contre Rodrigue Petitot pour s’être introduit dans sa résidence, alors même qu’on lui a ouvert les portes de cette dernière. De plus, le président du RPPRAC aurait été accusé d’avoir eu un comportement inacceptable et intolérable, alors que ce dernier s’est fait agresser le premier, lui et un autre membre de l’association RPPRAC par le préfet ainsi que deux autres personnes l’accompagnant.

À la suite de cet échange tumultueux, Rodrigue Petitot a été placé en garde à vue et plusieurs barrages ont de nouveau été installés un peu partout sur l’île, les départs de feu ont également repris.

Congo : le barrage d’Inga, projet de grande envergure pour le Congo et pour l’Afrique !

Un projet tant attendu, mais qui peine à voir le jour, le barrage d’Inga situé en République Démocratique du Congo représente une source considérable d’énergie, permettant de produire 44 000 mégawatts non seulement pour le Congo, mais aussi pour d’autres pays d’Afrique, tels que l’Afrique du Sud ou le Nigeria. À terme ce barrage hydroélectrique pourrait couvrir 40% des besoins électriques du continent. 

La création du barrage d’Inga a débuté durant les années 1960, mais a été interrompue à plusieurs reprises à cause de désaccord avec la Banque Mondiale, désaccords liés à la transparence de distribution de l’énergie. Certains militants auraient affirmé que les intérêts de la construction de ce barrage seraient plus inclinés vers les besoins des investisseurs que vers les besoins de la population congolaise qui nécessite fortement de ces ressources pour un meilleur confort de vie.

Selon les autorités congolaises, il faudra attendre encore une dizaine d’années avant de voir ce barrage produire de l’électricité à la hauteur de ce qui est prévu. Une attente démesurément trop longue et qui pourrait faire douter sur l’achèvement de ce projet hydroélectrique qui pourrait devenir la plus grande centrale électrique au monde, une fois les travaux terminés.

Kenya : une solution écologique pour combattre les déchets des bidonvilles 

Au Kenya, dans le bidonville de Mukuru à Nairobi, une solution d’innovation et écologique a été déployée pour parvenir à gérer les déchets ménagers des habitants.

Comme un peu partout en Afrique, la gestion des déchets est un phénomène assez nouveau et pas encore inscrit dans les mentalités. La notion de tri et d’écologie fait à peine surface et les rues des villes africaines sont très vite encombrées par des détritus de tout genre.

Heureusement, au Kenya, une solution ingénieuse et écologique a été mise en œuvre afin de pallier ce problème : l’utilisation des larves des mouches soldat noires. Ces mouches se nourrissent des déchets organiques, réduisant ainsi le volume de ces derniers.

Grâce à ce projet, les déchets organiques sont traités de façon plus intelligente, mais aussi plus écologique. En effet, par l’intermédiaire des mouches soldat noires, le carbone libéré par les déchets en décomposition est séquestré et converti en protéines et réutilisé comme engrais pour les cultures agricoles.

Ces protéines permettraient un rendement beaucoup plus important dans les plantations agricoles. Selon certains agriculteurs, leur rendement serait 3 fois supérieur au rendement obtenu avec l’utilisation des engrais non organiques.